Homéopathie :
Quelques remèdes symptomatiques : *CAUCHEMARS CHEZ LES ENFANTS*
Des remèdes doux pour des nuits plus sereines
Les cauchemars sont fréquents chez les enfants, surtout dans certaines phases de développement ou lors de périodes émotionnellement chargées. Sans être inquiétants en soi, ils peuvent troubler le sommeil et générer de l’anxiété, aussi bien pour l’enfant que pour les parents.
Heureusement, l’homéopathie offre des pistes intéressantes et individualisées pour apaiser ces nuits agitées.
Je vous propose ici une petite sélection de remèdes homéopathiques qui peuvent accompagner votre enfant en douceur, selon son tempérament, ses besoins et le type de cauchemars qu’il traverse.
Comme toujours en homéopathie, c’est l’observation fine et la connaissance de votre enfant qui guideront le bon choix. Plus le remède conviendra l’enfant dans sa globalité, meilleurs seront les résultats.
Voici la petite liste de remèdes homéopathiques (non exhaustive) pour les cauchemars chez les enfants :
STRAMONIUM :
Le remède « phare » pour les cauchemars très intenses et terrifiants. L’enfant peut se réveiller en criant, avec une peur panique, souvent de l’obscurité, de la solitude ou de choses imaginaires. Il peut vouloir dormir avec la lumière allumée ou rester proche d’un adulte.
CALCAREA CARBONICA :
Convient aux enfants tranquilles, un peu lents, souvent frileux, qui ont peur de l’obscurité, des monstres ou d’être abandonnés (comme Pulsatilla). Ils peuvent faire des cauchemars récurrents sur la séparation ou des peurs irrationnelles.
PULSATILLA :
Remède pour les enfants doux, sensibles et très affectifs. Ils font des cauchemars tristes, avec besoin de consolation. Ils n’aiment pas être seuls et appellent souvent leurs parents pendant la nuit. Peur de l’abandon.
PHOSPHORUS :
Pour les enfants très imaginatifs, impressionnables et sociables. Ils peuvent faire des cauchemars lumineux ou colorés, se réveiller effrayés par des bruits ou par la solitude. Ce sont des enfants souvent très sensibles à l’ambiance familiale.
LYCOPODIUM :
Cauchemars chez les enfants qui ont un grand besoin de sécurité, souvent exigeants, plutôt des « meneurs ». Mais ils ont aussi parfois peur de l’échec ou de perdre le contrôle, et cela peut se refléter dans leurs rêves.
SILICEA :
Recommandé pour les enfants timides et sensibles, souvent anxieux mais en silence (enfants peu expressifs). Leurs cauchemars peuvent tourner autour de la peur de ne pas être à la hauteur, de l’humiliation ou du rejet.
IGNATIA :
À envisager lorsqu’un enfant fait des cauchemars après un chagrin, une perte ou une contrariété émotionnelle. Il peut sembler triste, renfermé ou montrer des réactions paradoxales (rire quand il veut pleurer, etc.).
KALI PHOSPHORICUM :
Adapté aux enfants fatigués nerveusement ou après une période de stress scolaire ou familial. Le sommeil est agité, peu réparateur, avec des rêves perturbants sans être forcément effrayants.
–> Pour un effet durable et adapté, il est recommandé de choisir le remède qui correspond le mieux au profil global de l’enfant (tempérament, émotions, déclencheurs…). Un-e homéopathe / médecin homéopathe peut aider à affiner ce choix 
.
.TRUCS ET ASTUCES TESTÉS ET APPROUVÉS 
Voici une « astuce » que j’ai utilisée à plusieurs reprises :
Si l’enfant est assez grand et qu’il fait un cauchemar récurrent (qui revient), vous pouvez lui proposer de dessiner son cauchemar, en lui laissant bien du temps et en le motivant à mettre tous les détails dont il se souvient. Ensuite, laisser l’enfant nous en parler. Juste écouter (je sais, c’est super difficile, mais c’est important).
(je sais, c’est super difficile, mais c’est important).Ensuite, lui proposer d’embellir son dessin, d’y mettre de la couleur, ou des coeurs, ou des fleurs, un arc-en-ciel, un bouclier protecteur, bref, tout ce qui le rassure. Rendre « beau » le dessin.
En parler à nouveau : l’enfant nous explique pourquoi il a mis cela ici, etc.
Cette technique a été radicale avec tous les enfants avec lesquels j’ai essayé. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, ni comment m’est venue l’idée, mais ça a bien fonctionné… Essayez et racontez-moi
P.S. : évidemment, on ne force pas un enfant à faire cela, il doit être partant. Pas de chantage, pas de stress. Juste lui proposer, lui dire qu’il n’est pas le seul à avoir fait des cauchemars, que c’est stressant et que vous êtes là. Bienveillance, amour 
.
.Je vous souhaite des nuits paisibles,
Belle soirée,
Lyne Donzelot, Homéopathe et naturopathe diplômée (Suisse)
Crédit image : Parzival’ 1997.Flaticon
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