LA TECHNIQUE MÉTAMORPHIQUE
La technique métamorphique se pratique en passant par un effleurement de certaines zones des pieds, des mains et de la tête. Une séance dure environ 1h.
Cette technique sort du schéma habituel qui est le schéma de volonté de guérison au travers du thérapeute.
Ici, la technique métamorphique offre un espace où le consultant peut opérer une transformation vers une nouvelle version de lui-même, en douceur, dans le sens de la Vie.
Elle se pratique dans un lieu neutre, sans connotation ni influence (pas de musique par exemple, ni huile essentiel ou huile de massage, …). Au travers d’un effleurement doux de certaines zones des pieds, des mains et de la tête.
Elle offre un espace pour permettre sa propre transformation, sans attente ni intention, juste un « laisser être ».

Il existe plusieurs méthodes de techniques métamorphiques. Elle est parfois nommée « métamorphose » ou « massage métamorphique ». Le but, selon la méthode pratiquée, est différent.
Je pratique la méthode selon Gaston St-Pierre.
SOMMAIRE
- Technique métamorphique et réfléxologie, les principales différences
- Lors d’une séance de technique métamorphique
- Pour qui est pourquoi ?
- Son histoire
- Les grands principes de la technique métamorphique
- Sa philosophie
- Ma formation en technique métamorphique
1. Différences entre une séance de technique métamorphique et de réflexologie :
La technique métamorphique, telle que je la pratique (méthode Gaston Saint Pierre), se différencie de la réflexologie par plusieurs aspects. Le plus important est l’INTENTION de la personne qui pratique la séance.
La technique métamorphique (méthode Gaston Saint Pierre) : la personne qui pratique la séance n’a aucune intention, ni de guérison, ni d’attente de bien-être. Elle est uniquement présente afin d’offrir un espace où une transformation peut s’opérer.
Le toucher : par effleurement doux de certaines zones bien définies des pieds, des mains et de la tête. Ce n’est pas un massage.
La réflexologie : La personne qui pratique la séance est le « thérapeute ». Dans cette méthode, le but sous-jacent (l’intention) est une amélioration de la santé par un rééquilibrage des organes, représentés dans les pieds.
Le toucher : ici, c’est bien un massage, avec des pressions plus fortes. Les zones de massages comprennent le pied complet, ainsi que les mains et les oreilles parfois.
2. Que se passe-t-il lors d’une séance ?
Dans la vie, nous vivons des étapes. De bébé, nous passons tour à tour aux stades de l’enfance, puis de l’adolescence, pour arriver à l’âge adulte. Il n’y a plus de possibilité de redevenir physiquement un enfant. Ces transformations se sont réalisées naturellement, sans conscience et sans effort particulier.
À notre stade, nous vivons des transformations quotidiennes. Parfois, ces changements sont freinés par notre mental, notre entourage ou des circonstances extérieures. Une séance de métamorphose offre un espace où ces transformations peuvent se réaliser, si c’est le moment opportun pour vous. Cela se fait en douceur, sans grands efforts, créant ainsi un moment parfait pour cette évolution vers le meilleur de vous-même, tel un papillon devenant chenille.
Lors d’une séance de technique de la métamorphose, en passant par un effleurement léger des zones des pieds, des mains et de la tête, vous entrez dans un moment hors du mental.
Les ressentis pendant et après une séance varient pour chacun. En général, un sentiment de bien-être et de détente accompagne et suit cette expérience. Le processus de transformation s’engage de lui-même, sans pression, naturellement.
Le fait que le praticien ne dirige pas la séance ouvre le champ de tous les changements possibles. C’est l’une des rares pratiques où la personne qui donne le soin n’a aucune intention ni désir de guérison. Elle laisse simplement « être » pour que vous puissiez rencontrer l’être complet que vous êtes déjà en potentiel.
3. SON HISTOIRE
La technique métamorphique est relativement jeune. Elle prend sa source avec Robert St. John puis évolue au côté de Gaston Saint-Pierre. Voici son tracé au travers de ces deux pionniers.
Patrick St. John (1914 – 1996)
L’émergence de la thérapie pré-métamorphique
Image provenant de : https://metamorphosiscenter.com
La technique métamorphique trouve ses racines dans le travail de Robert St. John, un naturopathe et réflexologue britannique né au début du XXe siècle. Dans les années 1950, alors qu’il explorait les effets de la réflexologie sur les patients, St. John développa ce qu’il appelait initialement la « thérapie prénatale » (ou prénatothérapie) ou « thérapie de la colonne vertébrale« . Son approche se concentrait sur les points réflexes des pieds, des mains et de la tête, en particulier sur la ligne réflexe de la colonne vertébrale, qu’il considérait comme correspondant à des schémas de tension accumulés pendant la période prénatale.
St. John émit l’hypothèse que les blocages énergétiques dans cette zone étaient liés à des schémas émotionnels et comportementaux formés durant la vie prénatale. Il pensait que les expériences émotionnelles et physiques vécues par la mère pendant la grossesse avaient un impact profond sur le développement du fœtus, et que travailler sur ces zones réflexes pouvait aider à libérer ces schémas et favoriser une transformation personnelle. En appliquant une pression légère et ciblée sur ces zones, il croyait pouvoir libérer les traumatismes et conditionnements ancrés depuis cette période, améliorant ainsi la santé et le bien-être général.
Ce travail a rapidement évolué pour devenir ce que St. John appelait la « Technique de la Métamorphose » (ou « Métamorphose »), un nom qui soulignait l’idée de transformation profonde, semblable à celle de la métamorphose d’une chenille en papillon. Son approche était holistique, visant non seulement le soulagement des symptômes physiques, mais aussi la transformation des schémas émotionnels et comportementaux enracinés.
Gaston Saint Pierre (1940-2011)
Un pionnier de la Technique métamorphique
Image provenant de : https://www.metamorphicassociation.org/fr/fondateur/
Né en 1940 au Canada, Gaston Saint-Pierre a émigré en Angleterre en 1963 où il a d’abord travaillé dans le milieu bancaire. En quête de sens et d’un nouveau but dans sa vie, il s’est d’abord tourné vers l’enseignement Montessori avant de croiser le chemin de Robert St. John. le créateur de la « Métamorphose ». Fasciné par cette approche, Saint-Pierre a suivi les enseignements de St. John avec passion, approfondissant ses connaissances et élargissant la portée de la technique métamorphique pour en faire une méthode distincte.
Dans les années 1970, après avoir travaillé comme enseignant et praticien de la réflexologie, Gaston Saint-Pierre a développé sa propre interprétation de la technique de St. John. Reconnaissant la profondeur de ce processus, il a choisi d’adopter le terme « Technique Métamorphique » pour mieux refléter sa vision d’une transformation intérieure profonde. Pour Saint-Pierre, cette technique n’était pas seulement une méthode thérapeutique, mais un moyen de reconnecter l’individu à son potentiel inné de guérison et d’épanouissement.
Saint-Pierre a mis l’accent sur la capacité de chacun à se transformer et à évoluer, insistant sur l’idée que la technique métamorphique ne se concentrait pas uniquement sur les aspects physiques, mais aussi sur la libération des potentiels latents. Selon lui, cette méthode permettait de « déverrouiller » les énergies de vie bloquées, facilitant ainsi une transformation profonde et naturelle. Il prônait une approche de non-intervention, où le praticien joue le rôle de catalyseur plutôt que de guérisseur, permettant à l’énergie vitale de s’autoréguler.
En 1979, Gaston Saint-Pierre a fondé la Metamorphic Association à Londres, une organisation à but non lucratif dédiée à l’enseignement et à la promotion de la technique métamorphique à l’échelle internationale. À travers ses livres, conférences et ateliers, il a contribué à populariser cette méthode dans le monde entier. Son ouvrage « Le Chemin de la Métamorphose », publié en 1983, reste une référence essentielle pour ceux qui souhaitent comprendre sa vision et les applications de cette technique.
Gaston Saint-Pierre est ainsi reconnu comme le principal propagateur et développeur de la technique métamorphique, ayant non seulement transmis les enseignements de Robert St. John, mais aussi enrichi et adapté cette pratique pour qu’elle devienne un puissant outil de transformation personnelle.
L’Évolution de la Technique Métamorphique : De Robert St. John à Gaston Saint-Pierre et au-delà
Depuis le décès de Gaston Saint-Pierre en 2011, la technique métamorphique continue d’être pratiquée et enseignée par de nombreux praticiens à travers le monde. Cette méthode a également inspiré diverses autres pratiques et thérapies qui intègrent ses principes de transformation et de non-intervention.
L’histoire de la technique métamorphique est une évolution progressive. Après ses débuts avec Robert St. John dans les années 1960, sous la forme de thérapie prénatale, la méthode a été transformée par Gaston Saint-Pierre en une approche holistique et spirituelle plus large. Saint-Pierre a élargi les applications de la technique au-delà des aspects purement thérapeutiques, en y incluant une dimension plus spirituelle et personnelle. Il a également formalisé la pratique et commencé à l’enseigner à une audience plus large.
Dans les années 1990 et au-delà, la technique métamorphique s’est répandue dans plusieurs pays, attirant un public varié, des professionnels de la santé aux particuliers en quête de développement personnel. Des associations et des centres de formation ont été créés pour promouvoir et enseigner cette méthode. Ensemble, Robert St. John et Gaston Saint-Pierre ont laissé un héritage durable dans le domaine des thérapies énergétiques et holistiques.
Sources principales : connaissances personnelles,
Livre : Gaston SAINT PIERRE et Debbie BOATER : LA MÉTAMORPHOSE, le massage métamorphique. Collection Chrysalide par le Souffle d’or, pour la traduction en langue française, de 1988
Livre : Janick NOVERRAZ : MÉTAMORPHOSE, PRINCIPES UNIVERSELS, une technique du toucher – un art de vivre, aux éditions Aluna, 2022.
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2. LES GRANDS PRINCIPES DE LA TECHNIQUE MÉTAMORPHIQUE
La naturopathie repose sur plusieurs principes fondamentaux qui guident sa pratique et son approche de la santé. Tout d’abord, la naturopathie considère le corps dans sa globalité, en mettant en avant l’interconnexion entre le physique, le mental, l’émotionnel et même l’environnement. En outre, elle met l’accent sur la prévention des maladies et la promotion de la santé, en encourageant les individus à adopter un mode de vie sain et équilibré. La naturopathie cherche également à traiter les causes sous-jacentes des problèmes de santé, plutôt que de simplement supprimer les symptômes, en favorisant la capacité d’auto-guérison du corps.
1. Primum non nocere :
D’abord, ne pas nuire. Ce principe souligne l’importance de choisir des méthodes de traitement qui minimisent les effets secondaires et les risques pour la santé de l’individu.
2. Vis medicatrix naturae :
La force de guérison de la nature. Ce principe reconnaît la capacité inhérente du corps à se guérir lui-même et met en avant le rôle de la naturopathie pour soutenir et renforcer cette capacité naturelle.
3. Identifier et traiter la cause sous-jacente :
Plutôt que de simplement supprimer les symptômes, la naturopathie cherche à comprendre et à traiter les causes profondes des déséquilibres de santé, en s’attaquant aux racines du problème.
4. Individualisation des soins :
La naturopathie reconnaît que chaque individu est unique et réagit différemment aux traitements. Par conséquent, les praticiens de la naturopathie adaptent leurs approches thérapeutiques en fonction des besoins spécifiques de chaque patient, en tenant compte de son âge, de son état de santé, de ses antécédents médicaux, de son style de vie et de ses préférences personnelles.
5. Traiter la personne dans sa globalité :
La naturopathie considère l’individu dans sa totalité, en prenant en compte les aspects physiques, mentaux, émotionnels et environnementaux de sa santé pour élaborer un plan de traitement personnalisé.
6. Prévention des maladies :
Plutôt que d’attendre l’apparition des maladies, la naturopathie met l’accent sur la promotion de la santé et la prévention des maladies en encourageant un mode de vie sain et équilibré.
7. Information et autonomisation des consultants :
Les praticiens de la naturopathie jouent un rôle essentiel dans l’éducation et l’autonomisation de leurs patients, en les aidant à comprendre les choix de mode de vie et les options de traitement qui soutiennent leur santé à long terme.
8. Respect de l’équilibre naturel :
La naturopathie valorise l’harmonie entre l’être humain et son environnement naturel. Les praticiens encouragent les patients à adopter des modes de vie qui respectent les rythmes naturels du corps, tels que des habitudes de sommeil régulières, une alimentation basée sur des aliments entiers et non transformés, et une activité physique appropriée.
Sources : Connaissances personnelles, ChtGPT
3. MA FORMATION DE NATUROPATHE-PRATICIENNE DE SANTÉ
La naturopathie regroupe toutes sortes de disciplines (phytothérapie, nutrithérapie, médecine traditionnelle chinoise, techniques de massages et autres mouvements du corps, hydrothérapie, homéopathie, fleurs de Bach, etc.).
La ou le naturopathe est un peu comme le généraliste en médecine classique. Ensuite, elle/il se spécialisera en fonction de ses souhaits et intérêts personnels.
Chaque école de naturopathie propose différents modules et spécialisations. En général, en Suisse, le cursus demande un tronc commun en anatomie, physiologie et pathologie, puis des matières obligatoires et enfin les spécialisations.
Pour ma part, j’ai suivi ma formation au Collège Européen des Médecines Douces (CEMD) à Yverdon-les-Bains (n’existe plus). Elle a débuté en 1998 pour s’achever lors de la tenue de mon mémoire, en 2004.
J’ai débuté par deux ans, avec des cours d’anatomie, de physiologie et de pathologie (chimie et biologie cellulaire, dermatologie, hématologie, maladies infectieuses, orl et ophtalmologie, psychiatrie, système cardio-vasculaire, système digestif, système endocrinien, système immunitaire, système nerveux, système osthéo-articulaire, système respiratoire, système uro-génital), validés, pour chaque système, d’un examen (14 au total).
Ensuite, nous avons eu un tronc commun pour plusieurs disciplines de base qui étaient : l’anamnèse en cabinet, les blocages thérapeutiques, la gestion en cabinet, la législation, la morphopsychologie, la nutrition et la phytothérapie.
Pour ma part, j’ai suivi ma formation au Collège Européen des Médecines Douces (CEMD) à Yverdon-les-Bains (n’existe plus). Elle a débuté en 1998 pour s’achever lors de la tenue de mon mémoire, en 2004.
J’ai débuté par deux ans, avec des cours d’anatomie, de physiologie et de pathologie (chimie et biologie cellulaire, dermatologie, hématologie, maladies infectieuses, orl et ophtalmologie, psychiatrie, système cardio-vasculaire, système digestif, système endocrinien, système immunitaire, système nerveux, système osthéo-articulaire, système respiratoire, système uro-génital), sanctionnés, pour chaque système, d’un examen (14 au total).
Ensuite, nous avons eu un tronc commun pour plusieurs disciplines de base qui étaient : l’anamnèse en cabinet, les blocages thérapeutiques, la gestion en cabinet, la législation, la morphopsychologie, la nutrition et la phytothérapie.
Puis, voici mes spécialisations sanctionnées par la réussite d’examens : homéopathie uniciste (lien), iridologie, oligoéléments, réflexologie (lien), spagyrie et réflexologie (lien).
En outre, j’ai encore suivi ces cours, où je n’ai pas passé d’examen : drainage lymphatique (104 heures), biothérapies (sels de Schüssler, gemmothérapie, lithothérapie, fleurs de Bach…, 64 heures), aromathérapie (48 heures), pensée naturopathique, pensée allopathique.
Pour finir, j’ai réalisé un mémoire de fin d’études. J’ai choisi la thématique de l’HOMÉOPATHIE ET LES ANIMAUX. Ce travail a duré une année et demie, où j’ai fait des consultations avec des animaux et rendu un dossier d’une soixantaine de pages (au début 120, dur dur d’en enlever…). J’ai soutenu mon mémoire en septembre 2002, devant une belle et grande assemblée. Il a été validé avec « mention honorable et autorisation de publication » (la plus haute mention).

NATUROPATHIE : FORMATIONS ET ÉCOLES EN SUISSE
Vous souhaitez plus d’informations à propos du métier de naturopathe en Suisse ? Orientation.ch vous en dira plus (https://www.orientation.ch/dyn/show/1900?id=1586)
Et si vous souhaitez des informations sur certaines écoles de naturopathie en Suisse : https://www.orientation.ch/dyn/show/2879?Txt=7.725.13.0&id_provider=&Sort=county_name_xx